Être perchée ?

Quand on incarne une spiritualité libre et vibratoire, on nous accuse souvent d’être perchée, illuminée, ou coupée du réel. Pourtant, c’est l’inverse : ma démarche est de ramener la lumière dans la matière, pas de fuir la vie. Le jugement naît de la peur. Et parfois, la peur se déguise en moquerie.

Ce n’est pas en étant sage qu’on se réaligne. C’est en étant vrai.

Le mot sorcière

Sorcière, druide, chamane… Des mots que j’ai incarnés dans d’autres temps, mais que je ne revendique plus. Trop de projections, trop d’amalgames. Aujourd’hui, je marche hors des cases. Je suis passeuse : d’âmes, de clés, de seuils vibratoires. Là où les cycles appellent le changement.

Dire « sorcière », aujourd’hui, c’est presque une insulte. Parce qu’elle dérange. Elle connaît la nuit, la Lune, l’invisible.

On est tous un peu sorciers. Quand une grand-mère mélange des ingrédients dans sa sauce tomate, qu’un parfum traverse les générations, qu’un silence soigne plus qu’un discours… n’est-ce pas là aussi une forme de magie ? Une casserole peut être un chaudron. Un souvenir peut être un sort.

L'âme agit

Et si la magie, c’était l’âme qui agit ? Le langage des oiseaux nous le souffle : ce n’est pas être magicien.ne, c’est laisser l’âme agir. La vraie transformation naît quand on quitte ses rôles, ses masques, ses peurs.

L’âme agit, ce n’est pas une croyance : c’est un mouvement intérieur. Une traversée. Une décision.

Loi d'attraction revisitée

Tu vibres la colère, tu attires la colère. Tu vibres la joie, tu attires l’amour. C’est vrai… mais incomplet. Ce qu’on vibre est aussi lié à ce qui en nous n’est pas résolu. Tant qu’une blessure résonne en silence, elle aimante une leçon. Ce n’est pas un échec : c’est un miroir. L’attraction devient alors un appel à guérir.

Le verbe est créateur

Avant l’action, il y a le mot. Avant le mot, il y a l’intention. Le verbe est une vibration. Il imprime la matière.

Dans La Belgariade de David Eddings, le magicien Belgarath transforme le réel par le verbe de volonté. Sa parole agit : « Ce que tu dis, devient. » Cette phrase est une vérité vibratoire. Elle résonne avec ma pratique : chaque mot porté par l’âme peut devenir acte.

Dire « je vais essayer » revient souvent à dire « je sais que je ne vais pas y arriver. » Une phrase mal pensée peut couper l’élan avant même le premier pas.

Comme un sportif face à un mur invisible, ce n’est pas le muscle qui flanche, c’est le mental qui lâche. Et ce mental est souvent nourri d’un verbe négatif. Aligne ton mot à ton désir. Et tout devient possible.

L’univers ne comprend pas la négation. Il entend le verbe, pas le doute. Ne dis pas « je ne veux pas échouer ». Dis « je choisis de réussir ».

Pensées parasites & mauvais œil

Pas besoin d’un rituel pour qu’une énergie nous plombe. Parfois, il suffit d’un regard, d’un jugement silencieux, ou d’une obsession qu’on sent flotter dans l’air. Cela aussi, c’est du mauvais œil.

Les paroles blessantes, les critiques qui tournent en boucle, les intentions cachées… tout cela s’imprègne. Il ne s’agit pas de sorcellerie, mais de résonance vibratoire. Plus on laisse entrer ces projections, plus elles trouvent prise.

On ne peut pas changer les pensées des autres. Mais on peut se retirer du théâtre. Se recentrer. Nettoyer. Couper les liens. Libérer l’espace.

Objets vibratoires & soutien

Les spelljars, les talismans, les objets de création intuitive ne remplacent jamais la souveraineté. Mais ils offrent une impulsion. Comme une courte échelle face à un mur intérieur. Une manière de dire : « Je m’autorise à traverser. »

Ce ne sont pas des béquilles. Ce sont des impulsions. Des rappels vibratoires. Une spelljar ne fait pas à ta place. Mais elle dit à ton cœur : tu peux.

Souveraineté & violence

Refuser la violence, c’est un acte de souveraineté. Même si elle vient d’un proche, d’un parent, d’un amour. Le respect commence par le corps. Et parfois, dire non est un soin. Un rituel. Un début de libération. La spiritualité n’excuse rien. Elle éclaire, mais ne justifie pas l’injustifiable.

Tant qu’on se sent marionnette, d’autres tiennent les fils. Mais quand on choisit de couper ce qui entrave, la scène change. On reprend notre rôle de créateur·rice. Et la pièce devient vivante à nouveau.

Liens karmiques & pardon

Nous sommes parfois la leçon de l’autre. L’autre, parfois, est un miroir pour nous. Les relations douloureuses ne sont pas un piège : ce sont des passages. Le pardon n’est pas un oubli, ni un renoncement. C’est un acte vibratoire. Un don restitué. Comme on dirait dans certaines traditions : repars avec ton don.

Le pardon n’est pas un oubli. C’est un acte d’amour pour soi.

Ce que tu ne rends pas, tu continues à porter. Pardonner, ce n’est pas dire « je valide », c’est dire « je rends ce poids ». Pour libérer l’espace. Pour revenir à soi.